Après deux saisonx d’optimisation de mon vieux poele Godin avec une cloche de recuperation de fumées, je passe au batchbox comme source de chaleur.

Un batch box dans la cuisine alimentera une première cloche aussi petite que possible pour laisser de la chaleur à restituer dans une deuxième cloche se situant dans la pièce adjacente. Le batch box devrait permettre d’obtenir une fumée bien plus propre et éviter la création de suie et créosote dans les cloches.

Vue d’ensemble :


Le design de la cloche adjacente est posté ici : http://www.ecologie-pratique.org/forum/viewtopic.php?showtopic=5769

Le cœur, le batch box en briques réfractaires :


Première peau avec les rangs supérieurs en brique réfractaire :


Deuxième peau en briques de récupération:


Modèle Sketchup :



Question 1 : Comment jointer les briques réfractaires pour pouvoir les réutiliser ?
Je voudrais réutiliser les briques réfractaires pour mon projet final dans une ou deux saisons et je pensais jointer ces dernières avec soit de l’argile soit de la superwool. Avez-vous des conseils ou propositions ?

Question 2 : Qui a essayé de la vermiculite pour isoler le batch box ?
Afin d’éviter la contamination du four intégré dans la cloche par des fibres de superwool, je propose d’utiliser de la vermiculite entre les parois du cœur de chauffe et de la cloche. Je crains des problèmes de tassement au fil du temps et de dilatation malgré la compressibilité de la vermiculite. Avez-vous déjà essayé de mettre de la vermiculite entre les peaux d’une cloche ?

Vermiculite autour du Coeur de chauffe :

Super ce nouveau projet B)

1. Coulis réfractaire (Chamotte + Argile) ou argile pure pour pouvoir démonter le tout. Voir les livres Rocket stoves et Révolution. Attention à la fragilité des assemblages et de la construction.

2. Il n'est pas nécessaire et même contre productif d'isoler la chambre de combustion d'un batchbox

Merci Pascal,

Ok, je pars pour de l'argile. La construction sera fragile mais c'est du provisoire qui doit durer une ou deux saisons.

Je pensai à la vermiculite autour de la chambre de combustion pour stabiliser cette dernière (j'utilise des briques de 3cm sur chant) et aussi pour étanchéifier cette dernière et contrôler l'arrivée d'air primaire.
Après quelques essais sur un prototype en béton cellulaire, il m'a paru important de contrôler l'arrivée d'air primaire afin d'éviter une combustion trop intense. Quand la température du heat riser atteint 1000°C, la box dégage une fumée noire sans doute due à une double combustion insuffisante. Aurais tu la gentillesse de m'expliquer pourquoi c'est contre productif d'isoler la chambre de combustion ?

En ce qui concerne le heat riser, Il est important de l'isoler, non ? Vois-tu un inconvénient à remplacer la superwool que je vois dans plusieurs vidéos, par de la vermiculite ?

Lorsque tu isoles la chambre de combustion d'un batch la température peut devenir trop importante et le feu peut s'emballer. La conséquence tu l'évoques, il y a une trop grande production de gaz qui ne seront pas brulés et donc apparition de fumées noires.

Par contre isoler la cheminée est complètement indiqué pour favoriser la "double combustion". Peu importe le matériau utilisé.

Merci Pascal, je comprends.

Ca veut dire que le design qui consiste à mettre la chambre de combustion dans la cloche n'est pas idéal. Peut-être que je devrais revoir mon projet et la mettre devant la cloche... pas bonne nouvelle.

Rien ne t’empêche de placer le cœur de chauffe dans une cloche sans l'isoler

Très bien. J'avance donc avec la chambre de combustion en bas de la cloche et sans isolation entre les parois de ces dernières.

Merci pour ton aide.

Nouveau design pour ce projet de batch 125mm.


modèle sketchup :http://www.ecologie-pratique.org/mediagallery/media.php?f=0&sort=0&s=2020021219364298
1) Heat riser octogonal : après quelques essais avec un prototype en béton cellulaire (bon pour une dizaine de flambées avant que les blocs ne se fissurent et se délitent), je remarque que la double combustion est bien plus efficace avec un heat riser de section circulaire que carrée. J’opte pour une section octogonale en briques réfractaires 32 % d’alumine.

Vue d’enxemble


Heat riser dernière couche


Heat riser couche -1


heat riser couche-3


2) Plus de masse : la dernière cloche avait une masse 500 kg. La température de peau passe de 55°C à 30°C pendant la nuit. J’aimerais tester le stockage de chaleur en augmentant l’épaisseur de la deuxième peau, Cependant, la température extérieur de la cloche met 2 à 3 h avant d’atteindre une température suffisante pour chauffer la pièce. Ce déphasage sera empiré par une peau plus épaisse. Je teste donc une variante avec une deuxième peau 4 fois plus épaisse sur la moitié arrière de la cloche. L’autre moitié garde des épaisseurs minimales afin de limiter le déphasage


Températures mesurées sur la cloche existante (parois 2 x 5 cm). En rouge, la température de la première peau à l’intérieur de la cloche. Orange, température de l’autre coté de la première peau, en rose la température face intérieure de la deuxième peau. En bleu, température extérieure de la deuxième peau.





3) Utilisation du dernier design de cadre de porte mis au point par Peterberg sur DSR 2ème génération : admission d’air primaire sur les côtés de la chambre de combustion à travers le cadre de la porte.





Fichier sketchup : http://www.ecologie-pratique.org/mediagallery/media.php?f=0&sort=0&s=20200212193645770[url]
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