La ferme du petit colibri
Richard Wallner est agriculteur. En 2005, il achète des terres constructibles pour créer une ferme entièrement écologique, de la culture aux bâtiments, produisant des légumes sans labour, sans aucun traitement.
A l’heure du Grenelle de l’environnement, ce projet est salué par le conseil général, la chambre d’agriculture et la DIREN. Pour faire aboutir son projet, Richard Wallner doit construire des bâtiments. Malheureusement, le Maire du village, agriculteur par ailleurs, et qui souhaitait aussi acquérir les terres, profite d’une procédure de modification du plan local d’urbanisme (PLU) pour faire passer la zone agricole de M. Wallner en zone naturelle, lui interdisant désormais toute construction. Ce projet responsable est mis en jachère... par l'intolérance !
AIDONS CETTE FERME !!! : « La mobilisation est à l'initiative de chacun, aidons Richard qui a peu de moyens ! »
La permaculture
Aujourd’hui surtout développé dans les pays anglo-saxons, le concept de la permaculture est né dans les années 1970 en Australie. Depuis, le mouvement s’est consolidé avec des formations, des diplômes, des séminaires de réflexion au niveau mondial. La littérature est également aujourd’hui nombreuse, mais essentiellement en anglais. Ceci explique sans doute le faible développement de la conception permaculturelle en France.
Cette conception essaie d'organiser les rapports entre l'homme et son lieu de vie, sur les plans à la fois énergétique, écologique, ergonomique, social, productif et économique. Conduite par une éthique humaniste, elle cherche à intégrer de façon harmonieuse et durable l'activité humaine dans l'écosystème naturel. Elle apporte essentiellement une réflexion et des outils de travail sous forme de principes de design (principe de conception). Elle permet d'aménager l'espace et notre mode de vie à partir des ressources disponibles (espace, eau, soleil, bois, végétation, savoir-faire, connaissance, inter-actions, ressources humaines, etc.). Elle peut alors servir à concevoir tout lieu ou organisation humaine : notre école, notre entreprise, notre ferme, notre potager, notre maison, notre village, notre quartier, notre région...
Par exemple, il s'agira de chercher à faire le moins possible d'apports extérieurs et dans le même temps de bien utiliser ce qui est créé sur le lieu. Pour cela étudier les interactions entre les animaux, les plantes, les hommes, la pluie, etc., peut permettre de créer des coopérations positives : l'un produit un déchet ( paille ) ou un effet ( vent, ombre ) profitable à un autre : le paillage pour retenir l'humidité des plantes et enrichir le sol, le vent pour produire de l'électricité, une plante offre de l'ombre à une autre, ... Ces synergies essaient de recueillir un maximum de fruits pour un minimum d'efforts !
Cette pratique, tout en s'inspirant du fonctionnement des écosystèmes naturels, combine des savoir-faire anciens et des approches "modernes", pour obtenir un système de vie écologique stable et autogéré, de fait économe, autonome, fertile et dynamique.
Pour commencer la conception d'une ferme ou d'un potager, il s'agira de bien observer le biotope déjà présente, la faune, la flore,... ainsi que de recueillir les besoins présents et à venir des humains qui y vivront ou en profiteront (consommateurs, touristes, animaux, ...). Puis vient l'agencement des zones de cultures/élevage et d'habitat/atelier en fonction des besoins, ressources et possibilités. De là, nous définissons les mécanismes naturels à créer ou comment devront être sollicités ou orientés ceux existants.
Site internet aupetitcolibri.free.fr